Cyber Malveillance
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CYBER Malveillance/ INVESTIGATIONS NUMERIQUES PRIVEES
Il est urgent de s’organiser !
Matérialisation du préjudice et action assurantielle et/ou judiciaire.
Si les utilisateurs d’Internet sont de plus en plus sensibilisés contre les risques induits par la cyber malveillance, le signalement des incidents informatiques et la recherche de leurs responsables restent un point bloquant de la lutte contre ces pratiques. En effet, soucieux de préserver leur image, les entreprises victimes gèrent souvent en interne des évènements qui mériteraient pourtant des investigations professionnelles poussées. Mais face à l’explosion des attaques et leurs retentissements médiatiques, le traitement judiciaire civil et pénal des infractions liées à la cybercriminalité tend à se développer rapidement.
Destiné à tous types d’entreprises, que ce soit dans l’optique d’une action devant la juridiction civile pour faire reconnaître un préjudice et qu’il soit indemnisé, préparer une plainte devant la juridiction pénale ou participer à l’amélioration des dispositifs de sécurité, faire appel à un enquêteur privé ayant une expertise cyber, dûment agrée et réglementé par le Conseil national des activités privées de sécurité, répond à des demandes spécifiques.
Après un incident, pour infirmer ou confirmer la réalité d’une atteinte ou pour évaluer l’exposition des personnels et structures d’une entité afin de réduire les risques, les cinq principaux axes d’investigation et d’étude de nos enquêteurs privés sont les suivants :
Déterminer la réalité de la fraude : la Justice ne se basant que sur les faits objectifs, il est nécessaire d’apporter la preuve d’un fait, d’un préjudice et d’un lien de causalité. Ce constat permet également de manière préliminaire à l’enquêteur de juger de la légitimité du mandant à diligenter une enquête sur un incident.
Déterminer l’origine de l’attaque : l’attribution de l’attaque est souvent un point crucial de l’enquête car cela permet de comparer le mode opératoire avec des bases de connaissances existantes et de vérifier l’existence d’autres attaques similaires commise par le cybercriminel ou le groupe cybercriminel.
Déterminer la motivation de l’auteur : qu’il soit financier, social ou personnel, le mobile d’une attaque permet de mieux cerner la personnalité et l’environnement de son auteur.
Déterminer le vecteur de l’attaque : Le vecteur de l’attaque permet de déterminer de quelles informations l’auteur disposait pour la conduire, ce qui amènera l’enquêteur à chercher où il a pu se les procurer.
Déterminer les responsabilités : une connaissance des motivations, du déroulé et des auteurs de l’attaque permet de mettre en lumière les failles humaines, techniques et organisationnelles qui ont permis sa réussite.
Le Rapport d’investigation numérique privée :
La recevabilité du rapport d’investigation numérique privée, par une structure agréée par le CNAPS, précisant la chronologie, la technicité, la mise en relation des éléments entre eux et leurs conséquences ainsi que la typologie de l’attaque intégrant la nature du préjudice subi, permet au chef d’entreprise de formuler une plainte recevable auprès du Procureur de la république, souvent préalable à une action assurancielle. Il est possible également à ce stade, d’avoir recours aux constats d’huissiers de justice afin d’apporter la preuve dans le temps d’éléments techniques relevés au moment de l’analyse.
Ainsi, la révélation d’une intrusion et d’un vol d’informations sur la seule base d’éléments techniques est très largement insuffisante pour démontrer sa réalité juridique et s’apparente à un travail d’expert venant étayer des investigations plus larges.
Au service d’une partie il peut, dans le domaine civil comme dans le domaine pénal, apporter son concours à la manifestation de la vérité par une approche globale de la situation, tant sur le volet environnemental que technique. Son travail éclaire le juge civil par des éléments susceptibles d’être étayés par une expertise que ce dernier pourra ordonner si elle n’est pas déjà réalisée.
Enfin, ce rapport apportera aux forces de l’ordre tous les éléments nécessaires à leur compréhension de la situation, qu’ils pourront compléter et vérifier dans le cadre de ce que leur permettent les règles de la procédure pénale.
Le traitement de la plainte que le rapport aura permis de constituer et qui aura convaincu le Procureur de la république de son bien-fondé n’en sera que bonifié par l’économie de temps et de moyens qu’il représente pour les forces de l’ordre qui reprendront la procédure si nécessaire.
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